Biographie

Fondation

Le Nantes Football Club a été fondé en 1943 et a immédiatement marqué le paysage du football français. Le premier match professionnel du club s’est déroulé au Stade Olympique de Colombes à Paris, où Nantes affrontait le CA Paris. Dans un début de bon augure, Nantes a triomphé 2-0 lors de ce match inaugural.Mais leur premier match à domicile ne s’est pas aussi bien passé. Nantes a accueilli Troyes sur son terrain et a subi une défaite 2-0. Malgré ce revers précoce, le club a terminé à une respectable 5e place lors de sa première saison professionnelle.Suite à cette première campagne, il y a eu quelques bouleversements dans la direction nantaise. Le manager d’origine du club, Aimé Nuic, est parti après une dispute et a été remplacé par Antoine Raab, qui a assumé le rôle de joueur-entraîneur. Sous la direction de Raab, l’équipe s’est lancée dans une incroyable séquence de 16 victoires consécutives, démontrant sa qualité et son potentiel.Malheureusement, cette série de succès a été stoppée de façon dramatique, puisque Nantes a subi une lourde défaite 9-0 contre Sochaux. Cette lourde défaite rappelle brutalement que Nantes, en tant que club nouvellement professionnel, avait encore beaucoup à apprendre et à développer.

mpagne, il y a eu quelques bouleversements dans la direction nantaise.

En 1945, Nantes franchit une étape importante en accédant au statut de professionnel après avoir remporté le championnat de la Région Ouest. Cette promotion leur permet de rejoindre la deuxième division pour le début de la saison prochaine. Sous la direction du président historique du club, Marcel Saupin, Nantes a passé plusieurs saisons à s’imposer comme une équipe de milieu de tableau de deuxième division.Ces premières années ne furent cependant pas sans défis. En 1950, le club fait face à une menace très réelle de relégation, évitant de peu la chute lors de la dernière journée de la saison. Cette expérience a mis en évidence la nécessité pour Nantes de continuer à améliorer et à renforcer son effectif pour consolider sa place dans les rangs professionnels.Tout au long de cette période de formation, Nantes a fait preuve d’une résilience et d’une détermination qui définiront le club dans les décennies à venir. Malgré des revers occasionnels, comme la lourde défaite contre Sochaux, l’équipe a montré une volonté d’apprendre, de s’adapter et de grandir. Sous la direction constante du président Saupin et des différents entraîneurs, les bases ont été posées pour que Nantes devienne à terme l’un des clubs les plus titrés et respectés de l’histoire du football français.À la fin des années 40 et au début des années 50, Nantes se retrouve solidement implanté en deuxième division, en lice pour la promotion dans l’élite. Les supporters du club, qui ont adopté l’équipe dès sa création, sont restés fidèles à leur fidélité, attendant avec impatience le prochain chapitre de l’histoire de Nantes.

Les années 1950

À mesure que les années 1950 avançaient, la fortune de Nantes sur le terrain commençait à s’améliorer progressivement. Sous la direction respectée de l’entraîneur Emile Veinante, le club manque de peu la promotion en 1952, terminant à une solide 4e place en deuxième division. Il s’agit d’une avancée significative pour une équipe qui avait eu du mal à s’imposer dans les rangs professionnels quelques années plus tôt.Le successeur de Veinante, Antoine Raab, a cherché à poursuivre sur cette dynamique en recrutant des joueurs plus prestigieux pour renforcer l’effectif nantais. Parmi les nouveaux arrivants figuraient deux stars néerlandaises très appréciées, Gerrit Vreken et Jan van Geen. Avec cet apport de qualité, les supporters du club espéraient que l’équipe puisse enfin accéder à l’élite française.Cependant, malgré les nouvelles recrues, la performance de Nantes a encore une fois stagné. Une série de changements d’entraîneur n’a pas réussi à fournir la stabilité et la direction dont le club avait besoin pour vraiment avancer. Les débuts de saisons prometteurs s’essoufflent souvent, l’équipe étant incapable de relever un véritable défi de promotion.Conscient de la nécessité d’une nouvelle approche, le président nantais Marcel Saupin prit en 1960 une décision audacieuse : il nomma le jeune et prometteur entraîneur amateur José Arribas pour prendre les rênes du club.Arribas a été reconnu pour avoir révolutionné le style de jeu de Nantes au cours de son mandat. Il a privilégié une approche plus axée sur l’équipe et moins individualiste, demandant à ses joueurs de se concentrer sur le mouvement et l’organisation collectifs. Tactiquement, il a mis en place une formation offensive en 4-2-4, s’éloignant des quatre banques de joueurs traditionnelles qui étaient courantes à l’époque.L’impact des innovations tactiques d’Arribas n’a pas été immédiat.

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Lors de ses deux premières saisons à la tête, Nantes termine à une place relativement modeste 11e et 6e au classement de deuxième division. Cependant, les graines du progrès étaient semées et lors de la campagne 1961-62, l’équipe a atteint son rythme de croisière.Passant la première moitié de la saison au sommet du classement de deuxième division, Nantes s’est lancé un véritable défi de promotion. S’ils n’ont finalement pas réussi à terminer à une 2ème place toujours aussi impressionnante, les supporters du club ont senti que leur équipe était à l’aube de quelque chose de spécial.Durant cette période, Nantes a également eu l’occasion de se mesurer à certaines des meilleures équipes d’outre-Manche. Le club a participé à l’éphémère Coupe anglo-française-écossaise, où il a affronté le puissant Liverpool FC. Malgré une défaite 7-1 au total, cette expérience a donné aux joueurs nantais un précieux aperçu de la qualité et de l’intensité dont ils auraient besoin pour rivaliser au plus haut niveau du jeu.Les progrès réalisés sous la direction d’Arribas démontrent l’immense potentiel qui a toujours existé à Nantes. Avec une philosophie de jeu revitalisée et le recrutement de nouveaux joueurs talentueux, le club était prêt à franchir une nouvelle étape et à promouvoir sa promotion dans l’élite française. Les supporters, qui avaient soutenu l’équipe pendant les années les plus creuses, pouvaient enfin sentir que leur patience et leur loyauté étaient sur le point d’être récompensées.À l’aube des années 1960, Nantes se trouve à l’aube d’une nouvelle ère, pleine de promesses de succès et d’attraits pour le football de haut niveau. Les bases étaient posées et avec un bon mélange d’encadrement, de recrutement et de détermination, les supporters du club pensaient que leur équipe bien-aimée pourrait enfin réaliser ses ambitions d’atteindre le sommet du football français.

La vie en première division – les années José Arribas (1963 à 1976)

José Arribas et Nantes trouvent d’emblée leur place en première division et terminent 8èmes dès leur première saison. La saison suivante est encore meilleure : le club devient champion de France et son attaquant vedette Jacky Simon est le meilleur buteur du championnat et devient le premier joueur nantais à décrocher une sélection internationale. Le club a également remporté la Coupe de la Ligue française.En 1965, le club confirme sa place au sommet et remporte à nouveau le championnat. Ils avaient la meilleure défense, encaissant seulement 36 buts, et la meilleure attaque, marquant 84 buts. Philippe Gondet termine la saison meilleur buteur du championnat avec 36 buts en 37 matchs. Alors que Nantes a connu un grand succès au niveau national, ses aventures européennes ont été moins fructueuses, puisqu’ils ont perdu leur match du premier tour de Coupe d’Europe contre le Partizan Belgrade, qui a ensuite atteint la finale. À la fin de cette saison, trois joueurs nantais – De Michèle, Gondet et Budzynski – faisaient partie de l’équipe de France qui a disputé la Coupe du monde en Angleterre.La fin des années 1960 et le début des années 1970 n’ont pas été aussi brillantes pour le club, terminant généralement entre la 10e et la 7e place de la ligue. Ils ont atteint la finale de la Coupe de France en 1970 mais ont été battus 5-0 par Saint-Etienne. Cependant, l’entraîneur José Arribas est resté très populaire auprès des joueurs et des supporters. En coulisses, le club a travaillé dur pour moderniser ses structures et développer son recrutement et son académie de joueurs. Les anciens joueurs Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski ont rejoint l’équipe d’encadrement et de recrutement, chargée de déployer la philosophie de jeu du club à tous les niveaux.

970 n'ont pas été aussi brillantes pour le club, terminant généralement entre la 10e et

Ces efforts ont porté leurs fruits puisque de jeunes joueurs comme Patrice Rio, associés aux Argentins expérimentés Ángel Marcos et Hugo Bargas, ainsi qu’à la star du Bayern Munich Erich Maas, ont permis au club de redresser la barre et de remporter le championnat en 1973. Ils ont également fait le Finale de la Coupe de France cette année-là, mais perdue contre Lyon.Le club n’a cependant pas pu briser sa malédiction européenne, puisque le club amateur danois de Vejle a éliminé Nantes au premier tour de la Coupe d’Europe. Malgré de bons résultats en championnat de France, où ils se classent deuxièmes derrière le très haut vol stéphanois, les déceptions européennes de Nantes se poursuivent année après année. En 1976, le club et José Arribas décident finalement de se séparer après 13 ans de vie commune.Tout au long de cette période, Nantes s’impose comme une force incontournable du football français. Sous la direction du bien-aimé José Arribas, le club a remporté plusieurs titres de champion et coupes et a développé une réputation de football attrayant et offensif. Alors qu’ils luttaient pour traduire ce succès national sur la scène européenne, les réalisations de Nantes au cours de cette époque ont consolidé leur statut comme l’un des clubs les plus importants et les plus performants du pays.Ce succès ne s’est cependant pas limité à l’équipe première. L’engagement du club à développer son centre de formation a porté ses fruits, puisqu’une nouvelle génération de joueurs talentueux a émergé pour propulser Nantes vers de nouveaux sommets dans les années à venir. Serge Masnaghetti, Michel Trésor et Mickaël Landreau sont tous issus du système de jeunesse du club et ont joué un rôle clé dans le succès continu de l’équipe.L’engagement du club envers sa philosophie de jeu et le développement des jeunes talents était une caractéristique de cette époque. José Arribas et son équipe d’entraîneurs ont inculqué un style de jeu distinct qui mettait l’accent sur la capacité technique, la créativité et un état d’esprit offensif.

s grands clubs de la ligue, leur garantissant ainsi de continuer à at

Cette approche a non seulement donné des résultats impressionnants sur le terrain, mais a également contribué à cultiver un fort sentiment d’identité et de fierté parmi les supporters du club.En dehors du terrain, Nantes a également progressé dans la modernisation de ses infrastructures et de ses opérations commerciales. Le club a investi dans ses installations, notamment dans la construction d’un nouveau centre de formation, et s’est efforcé de renforcer ses partenariats commerciaux et ses sources de revenus. Cela a permis à Nantes de rivaliser avec la puissance financière des plus grands clubs de la ligue, leur garantissant ainsi de continuer à attirer et à retenir des joueurs de haut niveau.A la fin des années 1970, Nantes se trouve à la croisée des chemins. Le départ de José Arribas, l’artisan de leur récent succès, laisse le club dans une période de transition. Cependant, les fondations qu’il avait posées, combinées à l’engagement continu du club en faveur du développement de sa jeunesse et de sa philosophie de jeu, garantissaient que Nantes resterait une force avec laquelle il faudra compter dans le football français pour les années à venir.La capacité du club à s’adapter et à évoluer, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales, sera mise à l’épreuve dans les décennies à venir. Mais avec une riche histoire de succès et une base de fans passionnés derrière eux, Nantes était sur le point d’écrire le prochain chapitre de son héritage, en s’appuyant sur les réalisations de l’ère Arribas et en continuant à s’imposer comme l’un des clubs les plus respectés et admirés du monde. le pays.

Jean Vincent et Jean-Claude Suaudeau (1976 à 1988)

Le club était à la croisée des chemins après le départ du légendaire José Arribas. Mais ils étaient déterminés à ne pas perdre l’élan qu’il avait créé. Ils ont fait venir un nouvel entraîneur, Jean Vincent, chargé d’amener Nantes vers de nouveaux sommets dans les compétitions nationales et européennes.Vincent n’a pas perdu de temps pour apposer sa marque sur l’équipe. Il fait bouger les choses, écartant quelques grandes stars au profit de jeunes talents issus du centre de formation, comme Loïc Amisse, Eric Pécout ou Bruno Baronchelli. C’était un geste audacieux, mais qui a porté ses fruits. Nantes a continué à jouer le football attrayant et offensif qui était devenu sa marque de fabrique, et ils ont été récompensés par le titre de champion en 1977, leur quatrième dans l’histoire du club.La saison suivante, ils terminent deuxième derrière Monaco, mais les déceptions européennes continuent. Cependant, le club allait clairement dans la bonne direction, comme en témoigne l’ouverture de son complexe d’entraînement ultramoderne, La Jonelière (rebaptisé plus tard Centre sportif José Arribas), qui était l’installation la plus avancée de ce type en La France à l’époque.Puis, en 1979, arrive un moment charnière : Jean-Claude Suaudeau est promu directeur adjoint. Cela s’est avéré être un coup de maître, puisque le partenariat entre Suaudeau et Vincent a permis au club de prospérer. Ils ont remporté la Coupe de France cette année-là et ont finalement connu un certain succès en Europe, atteignant les demi-finales de la Coupe des vainqueurs de coupe avant de s’incliner face au géant espagnol Valence.L’équipe regorgeait de talent : la star argentine Enzo Trossero, les espoirs prometteurs du centre de formation José Touré et William Ayache, et une défense qui a réalisé un incroyable 92 matchs sans défaite à domicile.

e formation José Touré et William Ayache, et une défense qui a réalisé un

C’était une période exaltante pour être supporter de Nantes.Cependant, tout ne s’est pas déroulé sans heurts. Vincent a eu du mal à intégrer le nouvel attaquant vedette de l’équipe, le Yougoslave Vahid Halilhodzic, dans leur système, et il a finalement quitté le club en 1981. Suaudeau a pris la relève en tant qu’unique manager et il a eu le luxe de travailler avec une équipe de stars, dont l’international français. le gardien Jean-Paul Bertrand-Demanes, le duo de défenseurs centraux dominants composé de Patrice Rio et Maxime Bossis et un milieu de terrain orchestré par le toujours fiable Bruno Baronchelli.Nantes a remporté le titre de champion en 1983, mais a raté de peu le doublé en perdant la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain. Malgré cette déception, le club était sur la bonne voie, avec son nouveau stade ultramoderne de La Beaujoire, construit pour le Championnat d’Europe de 1984, accueillant son football passionnant.Pourtant, le paysage du football français était en train de changer. D’autres clubs ont commencé à investir massivement et Nantes a eu du mal à suivre le rythme. Ils ont perdu des joueurs clés comme Thierry Tusseau, William Ayache et Maxime Bossis au profit de rivaux. S’ils restent l’un des meilleurs clubs du pays, attirant des talents comme Jorge Burruchaga (vainqueur de la Coupe du monde 1986 avec l’Argentine), le renouvellement constant des joueurs rend difficile le maintien de leur régularité.L’arrivée de jeunes produits du centre de formation, comme Didier Deschamps et Marcel Desailly, n’a pas suffi à compenser les départs et les progrès réalisés par les autres équipes. Les résultats de Nantes ont progressivement décliné et ils se sont retrouvés dans la position inhabituelle de terminer 12e en 1987 et 10e en 1988.Ce fut une période difficile, mais la riche histoire du club, ses fans dévoués et son engagement envers sa philosophie de jeu signifiaient qu’ils étaient loin d’être prêts à abandonner. Le décor était planté pour qu’une nouvelle génération de héros nantais émerge et écrive le prochain chapitre de l’héritage du club.

Crise et renaissance (1988 à 2004)

Suaudeau a ensuite été relâché et Miroslav Blažević a pris sa place. Le club connaît cependant des difficultés financières (et est même presque rétrogradé en 1992) et doit compter presque exclusivement sur ses jeunes joueurs du centre de formation pour survivre en première division. Finalement, Nantes devient un « club nourricier », vendant ses meilleurs jeunes joueurs à des clubs plus riches : Deschamps et Yvon Le Roux à Marseille, Michel Der Zakarian à Montpellier, Antoine Kombouaré à Toulon et Vincent Bracigliano à Nîmes.En juillet 1991, le club reconduit Suaudeau, et en juillet 1992, après avoir passé quinze jours en deuxième division suite à une décision administrative de la DNCG (régulateur financier du football français), le FC Nantes est rebaptisé FC Nantes Atlantique et peut pour reprendre sa place en première division. Travaillant en étroite collaboration avec l’entraîneur des jeunes Raynald Denoueix, Suaudeau a rétabli le « mode de jeu nantais » et, malgré le départ de Marcel Desailly pour Marseille, a stabilisé l’équipe. Bientôt, le club pourrait à nouveau montrer son jeu rapide avec des passes instantanées.

voir passé quinze jours en deuxième division suite

Le centre de formation a fourni des joueurs capables de mélanger le physique et le technique, notamment ceux comme Christian Karembeu, Patrice Loko, Japhet N’Doram et Nicolas Ouédec. Les maestros du milieu de terrain Claude Makélélé et Reynald Pedros ont ravi les foules partout en France. L’équipe atteint la finale de la Coupe de France en 1993 (défaite face au PSG) avant de remporter le championnat de France en 1995. Nantes enregistre dix victoires 3-0 à domicile cette saison-là. En 1995-1996, Nantes atteint les demi-finales de la Coupe d’Europe, frôlant l’élimination de la Juventus après une superbe performance lors du match retour à domicile.Cependant, Nantes a continué à vendre ses meilleurs joueurs, avec Karembeu et Loko vendus en 1995 et Ouédec, N’Doram, Makélélé, Benoît Cauet et le gardien David Marraud vendus les deux années suivantes. En 1997, frustré, Suaudeau quitte le club et Denoueix prend les commandes. Le centre de formation vient une nouvelle fois à la rescousse et des joueurs agiles et techniques comme Stéphane Ziani, Olivier Monterrubio, Eric Carrière, Mickaël Landreau et Frédéric Da Rocha permettent au club de remporter deux Coupes de France d’affilée (1999 et 2000)[3 ] avant de remporter le championnat en 2001. Le départ de Denoueix pour la Real Sociedad a quelque peu impacté le club, mais Nantes a quand même réussi une demi-finale de Coupe de France, une finale de Coupe de la Ligue et une 6e place du championnat en 2004 sous Ángel Marcos.

En panne (2005 à 2013)

La fière série de 44 saisons consécutives de Nantes en première division a connu une fin déchirante en 2007, lorsque le club a terminé dernier du championnat et a été relégué. Cela a déclenché une invasion du terrain et des protestations de colère de la part des supporters dévastés, habitués à ce que leur équipe concoure au plus haut niveau.À l’été 2007, le club a été vendu à l’homme d’affaires Waldemar Kita, inaugurant une période d’instabilité importante. Alors que Nantes n’avait employé que cinq managers entre 1960 et 2000, la décennie suivante a vu passer une porte tournante de dix entraîneurs différents. Le club a réussi à obtenir une promotion en Ligue 1 en 2008, mais son séjour dans l’élite a été de courte durée puisqu’il a été immédiatement relégué à nouveau la saison suivante.Nantes se retrouve alors en difficulté en Ligue 2, terminant à la 15e place sous la houlette de trois managers différents. Le club autrefois fier a connu des temps difficiles, ses traditions et sa stabilité de longue date ont cédé la place à des années de troubles et d’incertitude. Les supporters fidèles, qui avaient été témoins de tant de grands triomphes au fil des décennies, se sont retrouvés aux prises avec la déception de voir leur équipe bien-aimée plonger dans les divisions.

Retour au sommet

Après leur relégation décevante, Nantes s’est tourné vers l’ancien joueur Michel Der Zakarian pour les ramener dans l’élite. Der Zakarian a tenu ses promesses, guidant le club vers la promotion de la Ligue 2 lors de la saison 2012-13, en grande partie grâce aux 20 buts de l’attaquant Filip Đorđević. La campagne suivante a vu Nantes atteindre les demi-finales de la Coupe de la Ligue, où ils ont perdu de peu 2-1 à domicile contre le puissant PSG.Cependant, les relations de Der Zakarian avec le président du club, Waldemar Kita, sont devenues de plus en plus tendues et en avril 2016, Kita a annoncé que le manager partirait à la fin de la saison.René Girard a été le prochain à prendre la tête de Nantes, mais il n’a joué que 15 matchs avant d’être limogé en décembre 2016 alors que le club croupissait près du bas. Sérgio Conceição a été engagé pour stabiliser le navire, et il a réussi à mener Nantes à une respectable 7ème place. Cependant, le séjour de Conceição fut de courte durée, puisqu’il partit en juin suivant pour rejoindre le géant portugais Porto, apparemment pour se rapprocher de sa famille.

à Cardiff City, pour qu'il périsse tragiquement dans un a

Claudio Ranieri et Miguel Cardoso ont été brièvement responsables avant que l’ancien joueur nantais Vahid Halilhodžić ne soit embauché en octobre 2018. La tragédie a frappé en janvier suivant, lorsque le club a transféré l’attaquant vedette Emiliano Sala à Cardiff City, pour qu’il périsse tragiquement dans un accident d’avion. sur la Manche. Malgré cette défaite dévastatrice, Nantes parvient à atteindre les demi-finales de la Coupe de France cette saison-là, avant de s’incliner 3-0 face au PSG.Christian Gourcuff et Raymond Domenech ont tous deux connu de brefs passages sur la sellette nantaise, avant que le club ne fasse venir Antoine Kombouaré en février 2021, l’équipe planant juste au-dessus de la zone de relégation. Kombouaré a réussi à les maintenir cette saison-là, et l’année suivante a apporté à Nantes son premier trophée majeur depuis 2001, en remportant la Coupe de France avec une victoire 1-0 sur Nice.La saison 2022-23 a vu Nantes flirter une nouvelle fois avec la relégation, n’assurant sa sécurité que lors de la dernière journée avec une victoire face à Angers. Et lors de la campagne la plus récente, ils ont terminé à une modeste 14e place, à seulement quatre points d’avance sur la zone de largage. À travers tous les changements de direction, les sagas de transferts et les évasions étroites, le club autrefois fier a eu du mal à retrouver les jours de gloire de son passé. Mais la résilience et la passion des supporters nantais n’ont jamais faibli, car ils espèrent que leur équipe pourra bientôt revenir au sommet du football français.

Stades

Pendant près de cinq décennies, le rugissement des supporters nantais a résonné dans le vénérable Stade Marcel Saupin, le terrain de jeu préféré du club depuis 1937. L’ancien stade a été témoin de plusieurs des plus grands triomphes de Nantes, des titres de champion aux victoires en coupe, alors que génération après génération de Les supporters se sont rassemblés dans les tribunes, encourageant passionnément leur équipe.Mais en 1984, le club fait ses adieux au Stade Marcel Saupin pour s’installer dans le Stade de la Beaujoire, beaucoup plus grand. Avec une capacité de plus de 35 000 places, la nouvelle arène a offert à Nantes une chance d’élargir sa base de fans et de consolider son statut de l’un des premiers clubs français. Cette décision marquait un nouveau chapitre passionnant, car les supporters attendaient avec impatience de créer de nouveaux souvenirs et de nouvelles traditions dans leur maison ultramoderne.Cependant, ces dernières années, le stade vieillissant de la Beaujoire a fait face à des appels à la rénovation ou au remplacement. Des plans ont été élaborés pour un tout nouveau stade « YelloPark », qui promettait d’être un domicile avant-gardiste et spécialement construit pour le club.

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Les fans étaient naturellement ravis à la perspective d’une installation moderne et ultramoderne qui correspondrait à la riche histoire de Nantes. Malheureusement, le projet YelloPark a finalement été abandonné en 2019, après que la Métropole de Nantes ait refusé de vendre les terrains nécessaires au développement. Ce fut un coup dur pour le club et ses supporters, qui attendaient avec impatience la construction d’un nouveau stade qui pourrait servir de symbole de l’ambition du club et de fierté pour la communauté.Alors que Nantes continue de concourir au Stade de la Beaujoire, les fidèles du club sont restés fidèles à leur soutien, remplissant les tribunes et créant une ambiance électrique. Ils aspirent à une nouvelle maison spécialement construite qui puisse capturer la même magie et la même émotion que le bien-aimé Stade Marcel Saupin, tout en offrant les équipements et le confort modernes que leur équipe bien-aimée mérite. La recherche du stade parfait se poursuit, les supporters espérant toujours qu’une solution pourra être trouvée pour offrir les installations de classe mondiale que leur club et leur ville méritent tant.

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